Liste des noms
- (+) décédé pendant le conflit
- AMAND Hoche
- AMAND Marceau
- AUVERLOT Alfred (+)
- BOTTIAU Raphaël Joseph
- BOUCHER Gervais
- BOURSIER Edouard
- BOURSIER Jules Henri
- CARIN Alfred
- CARIN Édouard (+)
- CARIN Jean Baptiste
- CARIN Joseph
- CARIN Léon (+)
- CARIN Théophile
- CARLIER Druon Joseph
- CARLIER Louis Abraham
- DELAUX Oscar Julien
- DUBOIS Émile Edmond (+)
- DUBOIS Jean Charles (+)
- FIEVET Auguste Victor
- FIEVET Charles Augustin
- FONTAINE Henri Gustave
- GRAIN Léon Albert
- GRAIN Louis
- HANZE Augustin (+)
- JOLY Noël Jules
- LAMANDIN Georges (+)
- LESAGE Jules Joseph
- LETIENNE Florimond
- MAGNY Jules
- MASCART Émile
- MASCART Léon
- MASCART Léon (+)
- MASCART Louis (+)
- MASQUELLIER Jean-Baptiste
- MONTFORT Etienne
- PATOU Druon Adrien (+)
- PELEZ Alfred
- ROUSSEAUX Eugène Fernand
- ROUSSEAUX Louis Henri (+)
- TAVERNE Joseph
- TIBURCE Louis
- VANESSE Alfred
- VELU Adrien (+)
Jules MAGNY
Jules MAGNY voit le jour à Onnaing (Nord) le 18 aout 1892, fils légitime de Jules et Adna Marie HERAT. Jules n’est pas vraiment parent avec moi. Pour faire simple, il est le beau-frère de la sœur de mon arrière-grand-père.
En 1906, Jules habite à Onnaing chez ses grands-parents, avec sa mère et son frère Abel. Son père Jules MAGNY décède à Valenciennes (Nord) le 18 mars 1907.
La Grande Guerre de Jules
La fiche matricule de Jules ne précise pas s’il fait partie des mobilisés de l’été 1914. Toutefois, elle indique qu’il est incorporé au sein du 91e Régiment d’Infanterie, en tant que soldat de 2e classe, à compter du 11 janvier 1915. Il est ensuite envoyé en renfort au 91e RI le 23 avril, puis au 147e RI le 2 juin 1915.
Le 6 septembre 1916, soldat mitrailleur, il a, par son calme et la précision de son tir, entravé une tentative de contre-attaque allemande. Nommé caporal le 5 décembre 1917, il est ensuite fait prisonnier de guerre le 31 mai 1918 "aux Croûtes" (selon moi Crouttes-sur-Marne dans l'Aisne). Rapatrié le 15 décembre 1918, il est envoyé en congé illimité de démobilisation le 31 juillet 1919 et se retire à Onnaing (Nord).
Jules est titulaire de trois médailles : la croix de guerre avec une étoile de bronze qui indique une citation à l’ordre de l’armée, la médaille interalliée et la médaille commémorative de la Grande Guerre. Cette dernière a été créée par la loi du 23 juin 1920 ; ses catégories de postulants possibles sont reprises par une instruction du 20 janvier 1921. Elle était, par exemple, attribuée aux militaires présents sous les drapeaux entre le 2 aout 1914 et le 11 novembre 1918. Elle est parfois surnommée « médaille des poilus » en allusion au surnom donné aux soldats français pendant la Première Guerre Mondiale.
Le retour à la vie civile
Après la Première Guerre Mondiale, on retrouve la trace de Jules MAGNY le 7 février 1921, quand il épouse à Onnaing (Nord) Edmonde Lucette VERCHIN, la fille d’Elie Joseph VERCHIN, un cultivateur domicilié à Onnaing, et Adolphine Rosalie MAGNY. A noter qu’Edmonde est la cousine germaine de son époux.
10 ans plus tard, en 1931, le recensement d’Onnaing nous apprend que le couple vit Rue Scouflaire, et que Jules est ajusteur aux Ateliers de construction du Nord de la France (ANF), un constructeur ferroviaire français implanté à Blanc-Misseron.
Jules est décédé à Le Quesnoy le 12 février 1984. Il était veuf depuis le 4 janvier 1977.
Abel, le frère de Jules MAGNY, épouse la fille de Noël Jules JOLY.
- Retrouvez l'histoire de votre grand-père en 1914-1918 (Archives et Cultures / Yves BUFFETAUT)
- Archives départementales du Nord
- Fichier des décès de l'INSEE
- Guide pratique des décorations françaises actuelles par J. BATTINI et W. ZANIEWICKI (Lavauzelle)
- Liste des soldats cités sur le site