Liste des noms
- (+) décédé pendant le conflit
- AMAND Hoche
- AMAND Marceau
- AUVERLOT Alfred (+)
- BOTTIAU Raphaël Joseph
- BOUCHER Gervais
- BOURSIER Edouard
- BOURSIER Jules Henri
- CARIN Alfred
- CARIN Édouard (+)
- CARIN Jean Baptiste
- CARIN Joseph
- CARIN Léon (+)
- CARIN Théophile
- CARLIER Druon Joseph
- CARLIER Louis Abraham
- DELAUX Oscar Julien
- DUBOIS Émile Edmond (+)
- DUBOIS Jean Charles (+)
- FIEVET Auguste Victor
- FIEVET Charles Augustin
- FONTAINE Henri Gustave
- GRAIN Léon Albert
- GRAIN Louis
- HANZE Augustin (+)
- JOLY Noël Jules
- LAMANDIN Georges (+)
- LESAGE Jules Joseph
- LETIENNE Florimond
- MAGNY Jules
- MASCART Émile
- MASCART Léon
- MASCART Léon (+)
- MASCART Louis (+)
- MASQUELLIER Jean-Baptiste
- MONTFORT Etienne
- PATOU Druon Adrien (+)
- PELEZ Alfred
- ROUSSEAUX Eugène Fernand
- ROUSSEAUX Louis Henri (+)
- TIBURCE Louis
- VANESSE Alfred
- VELU Adrien (+)
Léon CARIN (1896-1916)
Léon CARIN est né à Lourches (Nord) le 27 juillet 1896, fils légitime de François Louis CARIN et de Pauline DUSSART.
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(source: Archives Départementales du Nord)
En 1906, Léon habite à Lourches (Nord), Rue de Beauvois, en compagnie de François CARIN et Pauline DUSSART (ses parents) ainsi que 6 de ses frères et sœurs: Polonie, Clara, Joseph, Alfred, Céleste et François.

(Source: Archives Municipales de Valenciennes)
Léon s'est engagé pour la durée la guerre à la mairie de Roanne (Loire), où il vivait en tant que réfugié, le 16 février 1915 au titre du 127e Régiment d'Infanterie. A la mobilisation, l'infanterie de ligne était composée de 173 régiments qui contenaient chacun 73 officiers et 3200 hommes.

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Il arrive au corps en tant que soldat de 2e classe le 18 février 1915, sous le matricule 8611. Le 4 octobre 1915, il passe au 153e Régiment d'Infanterie (6e compagnie selon le Journal des marches et des opérations) avec lequel il participe à l'attaque française déclenchée sur l'ouvrage de la défaite (près de Ripont, en Champagne). À cette occasion, lui et son régiment seront soumis pour la première fois à un bombardement d'obus toxiques. Les 153e e 146e Régiments d'Infanterie tiendront le secteur jusqu'au 22 décembre 1915, date à laquelle le 153e sera transféré en Lorraine, en voiture, sur un lieu qui sera le témoin muet de la Bataille de Verdun.
En réserve de Division d'Infanterie, le 153e se porte successivement au sud du fort de Froideterre (le 26 février 1916) et en première ligne devant le Bois Albin, à côté de Douaumont (le 29 février). Quand il est relevé le 11 mars de la même année, le 153e dénombre 1200 morts et disparus, mais est toutefois récompensé par une citation à l'ordre de l'armée accordée le 4 avril à la 39e division.
En réserve de Division d'Infanterie, le 153e se porte successivement au sud du fort de Froideterre (le 26 février 1916) et en première ligne devant le Bois Albin, à côté de Douaumont (le 29 février). Quand il est relevé le 11 mars de la même année, le 153e dénombre 1200 morts et disparus mais est toutefois récompensé par une citation à l'ordre de l'armée accordée le 4 avril à la 39e division.

(source: http://www.verdun-meuse.fr/)

(Tableau de E. Barthelemy)
Léon CARIN est quant à lui porté disparu le 7 avril 1916 à Haucourt (Meuse, et non Marne comme indiqué sur la fiche matricule) alors que son régiment venait juste de s'installer pour relever le 69e Régiment d'Infanterie à Hautcourt et vers l'ouvrage de Palavas. Son nom est indiqué sur la liste des disparus du JMO du 153e R.I. (page 16).

(source: Ministère de la Défense)
Son décès est fixé au 7 avril 1916 par jugement déclaratif rendu le 2 juin 1921 par le tribunal de Valenciennes, et transcrit le 5 juillet 1921 à la mairie de Roeulx (Nord). Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune.
Par décret en date du 3 janvier 1924, sur la proposition du ministre de la guerre et des pensions, Léon CARIN reçoit la Croix de Guerre avec étoile d’argent. Le Journal Officiel du 3 janvier 1924 décrit Léon comme un « brave soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 7 avril 1916, à Haucourt, en se portant à l’attaque des positions ennemies ».
- Retrouvez l'histoire de votre grand-père en 1914-1918 (Archives et Cultures / Yves BUFFETAUT)
- La Grande Guerre, vécue - racontée - illustrée par les combattants (tome 1)
(Publiée sous la Direction de Christian-Frogé, 1922) - Mémoire des Hommes (Ministère de la Défense)
- Liste des soldats cités sur le site
- Comment retrouver une fiche matricule ?