Les hôpitaux de l'Oise pendant la Grande Guerre

Angicourt

L'hôpital complémentaire n°104

Le sanatorium Villemin, que l'Assitance publique de Paris a créé à Angicourt, fut mis gratuitement par cette administration à la disposition du Service de Santé qui y traita les militaires tuberculeux. 256 lits étaient organisés dans l'établissement qui fonctionna du 15 décembre 1915 au 30 mars 1918, hospitalisant 1533 malades. Une bibliothèque, des salles de jeux et de théâtre, un vaste jardin potager entretenu part les convalescents complétaient l'installation.

L'hôpital complémentaire n°104 installé au sanatorium Villemin pendant la
Le sanatorium Villemin
Une chambre de malade
(source: Delcampe)

Beauvais

L'hôpital complémentaire n°11

Installé dans le lycée de jeunes filles Jeanne Hachette et dans l'Ecole Normale d'institutrices, cet hôpital était une des plus belles formations chirurgicales de Beauvais, avec l'hôpital Félix Faure. Il a fonctionné du 5 aout 1914 à octobre 1918, avec 280, puis, plus tard, 370 lits réservés aux blessés relevant de la chirurgie générale et de la chirurgie oculaire.

L'hôpital complémentaire n°11 de Beauvais pendant la Première Guerre Mondiale
L'hôpital complémentaire n°11
(source: Delcampe)

Breteuil

L'hôpital complémentaire n°114

Ambulance d'étapes juqu'au 1er avril 1917,cette formation fonctionna ensuite comme hôpital complémentaire avec une capacité de 530 lits. L'hôpital de Breteuil comprenait cinq immeubles de cette petite ville, dont l'école municipale de filles constituait le bâtiment central. Il hospitalisait, dans ses quatre divisions, des malades et des petits blessés.

Gouvieux

L'hôpital auxiliaire n°33

Selon les mémoires de la Baronne James de Rothschild, l'hôpital de Gouvieux a été aménagé pour recevoir des blessés dès le début de la guerre. L'autorité militaire lui attribue le nom d'hôpital auxiliaire n°33. Ses 21 lits fonctionnent pendant toute la durée de la guerre sous le service de 5 sœurs et dirigée par Sœur Sainte-Vincente. Le service médical avait confié au docteur Ehrhart, assisté du docteur Vincent. Il fonctionne jusque juin 1919, date à laquelle les deux derniers mutilés quittent l'institution de Gouvieux.

L'hôpital James de Rothschild à Gouvieux
L'hôpital de Gouvieux
hôpital auxiliaire n°33
(Source: Delcampe)

Le fils de la baronne, Henri de Rothschild, a fondé un dispensaire à Paris, rue Marcadet, qui fut transformé dès le début de la guerre en "hôpital auxiliaire n°78".

L'hôpital de la rue Marcadet à Paris sur une carte psotale ancienne
L'hôpital de la rue Marcadet
hôpital auxiliaire n°78
(Source: BNF/Gallica)

Noailles

L'hôpital auxiliaire n°204

L'hôpital auxiliaire n°204 de Noailles a tout d'abord été installé dans les locaux de l'école des filles avec une première série de 22 lits. Quand les locaux ont dû être rendus à l'enseignement, l'hôpital a déménagé dans une maison. Entre 1914 et décembre 1918, il a soigné 161 malades.