Liste des villes
Les hôpitaux du Nord pendant la Grande Guerre
Condé-sur-l'Escaut
Dans son ouvrage sur les fortifications de la ville de Condé-sur-l'Escaut publié en 1978, Guy Capelle précise qu’il n'existe pas d’hôpital civil et/ou militaire sur la place-forte de Condé. Les militaires malades sont envoyés à l’hôpital militaire de Valenciennes. Une question que je me pose toutefois : était-ce encore le cas lors du premier conflit mondial ? N'hésitez pas à me contacter si vous avez l'information.
Denain

(Source: Archives Municipales de Valenciennes)
Dunkerque
L'hôpital bénévole n°32 bis
Dès le début des hostilités, l'administration civile des hôpitaux de Dunkerque a mis à la disposition du Service de Santé des établissements de Rosendaël. L'hôpital civil de Rosendaël a constitué, à lui seul, l'hôpital bénévole n°32 bis, importante formation de 337 lits comprenant des services de grande chirurgie, de médecine, de contagieux et de malades mentaux. Près de 17000 malades et blessés y ont été hospitalisés.

(Source: Delcampe)
Lourches
L'hôpital militaire
L'école Voltaire de Lourches fut transformée en hôpital militaire, équipé de trois blocs opératoires. Les blessés et malades transportables étaient évacués vers Valenciennes par le tramway, à l'époque à vapeur, transformé en train sanitaire.
Roubaix
L'hôpital de la Fraternité

(Source: Médiathèque de Roubaix)

(Source: Médiathèque de Roubaix)
Saint-Saulve
L'hôpital allemand
Durant la Grande Guerre, beaucoup de bâtiments de Saint-Saulve, à côté de Valenciennes, sont réquisitionnés par l’occupant allemand. C’est ainsi que le séminaire est transformé en hôpital dès le mois de novembre 1916. C’est à la mairie de payer les ouvriers qualifiés chargés de transformer l’établissement en hôpital militaire. De la même façon, les écoles de Saint-Saulve deviennent des prisons pour les soldats russes et anglais qui sont tous par ailleurs astreints à un travail très dur et sont maltraités.

(Source: Delcampe)

(Source: Google Map)
Valenciennes
L'hôpital mixte
L'hôpital mixte de Valenciennes était situé dans l'une des ailes de l'hôpital Général (aujourd'hui connu sous le nom d'Hôpital du Hainaut).

(Source: Archives Municipales de Valenciennes)
Les hôpitaux auxiliaires n°2 et 2 bis
Dés 1914, la Société de Secours aux Blessés Militaires (S.S.B.M.) met en place deux hôpitaux auxiliaires situés au collège Notre-Dame (hôpital auxiliaire n°2) et au collège de jeunes filles (hôpital auxiliaire n°2 bis). Ils fonctionnent jusque novembre 1915, date à laquelle les Allemands occupent les structures sanitaires de la Valenciennes.

l'hôpital auxiliaire n°2 bis
(Source: Archives Municipales de Valenciennes)
Au collège de jeunes filles de Valenciennes, le futur Lycée Watteau, les premiers blessés du 26e R.IT sont accueillis, à partir du 24 aout 1914, par Mademoiselle Rosier, directice de l'établissement nommée administratice de l'ambulance, qui avait suivi dès 1913 des cours de formation d'infirmière dispensés par le Docteur Mariage à l'Hôtel de Ville de Valenciennes. Certains professeurs de l'époque sont par ailleurs enrôlées comme infirmières auxiliaires : Mesdemoiselles POETTE, SALADIN, LERAY, PARLIER et TULOU.
En 1915, l'armée allemande prend possession des lieux, le "collège-hôpital" devient un lazaret...
- Archives Municipales de Valenciennes
- Médiathèque de Roubaix
- Quelques mots sur l'histoire de la ville de Lourches (R. LESAFFRE, 1964)
- Science et dévouement (publié en 1918)
- Le siècle du Lycée Watteau
- Delcampe : Acheter et vendre ses objets de collection
- La commune de Saint-Saulve pendant la Première Guerre Mondiale (Bernadette Dupont-Carpentier, CAHV, 2014)