Liste des noms
- (+) décédé pendant le conflit
- AMAND Hoche
- AMAND Marceau
- AUVERLOT Alfred (+)
- BOTTIAU Raphaël Joseph
- BOUCHER Gervais
- BOURSIER Edouard
- BOURSIER Jules Henri
- CARIN Alfred
- CARIN Édouard (+)
- CARIN Jean Baptiste
- CARIN Joseph
- CARIN Léon (+)
- CARIN Théophile
- CARLIER Druon Joseph
- CARLIER Louis Abraham
- DELAUX Oscar Julien
- DUBOIS Émile Edmond (+)
- DUBOIS Jean Charles (+)
- FIEVET Auguste Victor
- FIEVET Charles Augustin
- FONTAINE Henri Gustave
- GRAIN Léon Albert
- GRAIN Louis
- HANZE Augustin (+)
- JOLY Noël Jules
- LAMANDIN Georges (+)
- LESAGE Jules Joseph
- LETIENNE Florimond
- MAGNY Jules
- MASCART Émile
- MASCART Léon
- MASCART Léon (+)
- MASCART Louis (+)
- MASQUELLIER Jean-Baptiste
- MONTFORT Etienne
- PATOU Druon Adrien (+)
- PELEZ Alfred
- ROUSSEAUX Eugène Fernand
- ROUSSEAUX Louis Henri (+)
- TIBURCE Louis
- VANESSE Alfred
- VELU Adrien (+)
Léon Albert GRAIN
Frère de Louis, Léon Albert GRAIN est né le vendredi 26 décembre 1879 à Villers-Guislain (Nord). Il est le fils légitime de Louis GRAIN, domestique âgé de 19 ans, et Joséphine VELU, âgé de 17 ans. En 1906, Léon Albert est tisseur et vit Rue du Catelet à Villers-Guislain, en compagnie de son épouse Angèle BERCHON et de leur fille Lucie.

(source: Archives Départementales du Nord)
La mobilisation d'août 1914
Léon est rappelé à l'activité par le décret de Mobilisation Générale du 1er août 1914. Il est intégré à la 7e compagnie du 3e Régiment d'Infanterie Territoriale. En 1914, les régiments d'infanterie territoriale (R.I.T), sont essentiellement constitués de citoyens anciens nés entre 1875 et 1880. Ils sont surtout assignés à des missions plus statiques, moins exposées: gares, nœuds ferroviaires, ponts, entrepôts, places fortes, etc. Léon cantonne à Hautmont (Nord) avec les hommes de sa compagnie sous les ordres du Capitaine LITTOYE.

(source: Archives Départementales du Nord)
Maubeuge brûle les drapeaux
Le 2 septembre 1914, le bombardement continu sur les ouvrages du secteur attaqué : Bersillies, la Salmagne, le Fagnet et Boussois. Les ouvrages de Rocq et de Cerfontaine continuent à être bombardés à une cadence régulière. Aux batteries de Rocq, artilleurs des 1e et 3e régiments à pied et fantassins du 1er territorial opposent une belle résistance.

et position des troupes le 3 septembre 1914
(Source : Das Ehrenbuch der Deutschen Schweren Artillerie - Tome 1)
Le Gouverneur fait rassembler les drapeaux de la garnison. Ils sont au nombre de neuf, ce sont ceux des 145e et 345e d'infanterie, des 31e et 32e colonial, des 1er, 2e, 3e (celui de Léon Albert GRAIN) et 4e territorial et enfin celui du 1er régiment d'artillerie à pied. Les drapeaux de la garnison sont brûlés le lendemain dans le jardin du Pavillon, près de la Caserne Joyeuse, en présence d'un piquet de marsouins qui rend les honneurs. Le capitaine Prévost commande la cérémonie qui émotionne fortement les assistants.

(source: Delcampe)
La chute de Maubeuge
Léon Albert est fait prisonnier le 8 septembre à 1914 à Maubeuge et envoyé à Chemnitz, un camp de prisonniers de Chemnitz situé en Saxe, entre Dresde et Zwickau, au Sud-est de Leipzig. On estime à 46000 le nombre de soldats français faits prisonniers à la suite de la chute de la ville Maubeuge.

(source: Delcampe)
Léon Albert est libéré le 10 décembre 1918.
- Le dossier d'ancien combattant de Léon Albert GRAIN
- Retrouvez l'histoire de votre grand-père en 1914-1918 (Archives et Cultures / Yves BUFFETAUT)
- Maubeuge 1914 (Musée de l'Infanterie / Transcription intégrale par Martine LECOMTE, 2014)
- Die Kriegsgefangenen in Deutschland (source allemande)
- Aus deutschen Kriegsgefangenenlagern (Deutsches Rotes Kreuz)
- Prisonniers 1914-1918 (Editions Sulton / Jean-Paul Briaste)
- Archives de la Croix-Rouge
- Archives départementales du Nord
- Liste des soldats cités sur le site
- Comment retrouver une fiche matricule ?