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Le camp de prisonniers de Grafenwöhr
Dans son ouvrage intitulé Août 1914. La Bataille de Sarrebourg, Joseph ELMERICH précise que la Bavière, qui avait fourni sa propre armée, avait préparé trois camps destinés à recevoir les prisonniers: le camp de Lechfeld (3600 prisonniers), le camp de Hammelburg (4470 prisonniers) et enfin celui de Grafenwöhr (10500 prisonniers).

(source pour le fond de carte: BNF - Gallica)
Le camp se composait de trois zones distinctes : le Stallager (camp d'écurie), le Hüttenlager (camp de cabanes) et la Zivilgefangenen-Kompanie (compagnie de prisonniers civils). Le Stallager était constitué d'écuries transformées dans lesquelles les prisonniers dormaient d'abord sur des paillasses, puis, à partir du milieu de l'année 1915, sur des plates-formes en bois. Au printemps 1916, le Stallager fut évacué afin de créer des quartiers pour la formation des recrues allemandes ; les prisonniers français qui y étaient encore détenus furent logés dans le Hüttenlager au sud du terrain d'entraînement militaire. En plus des trois camps principaux, il y avait le camp de travail de Flügelsburg, dans lequel environ 200 prisonniers français étaient logés pour creuser de la tourbe.
Au début de la Première Guerre Mondiale, le commandant du terrain d'entraînement militaire, le major général Oskar MENZEL, était également le directeur du camp de prisonniers de guerre. À partir du 27 janvier 1915, le camp eut son propre commandant, le major général Ferdinand HOCHEDER.
Environ 800 prisonniers sont morts de leurs blessures de guerre ou de maladies. Ils ont été inhumés dans un cimetière de prisonniers spécifique en bordure du terrain d'entraînement militaire. Il faut attendre 1925 pour que les ossements des Français décédés soient exhumés et transférés en France. Quelques années plus tard, la nécropole de Sarrebourg, en Lorraine, accueille le Géant Enchaîné, une oeuvre en provenance du cimetière français du camp de prisonniers de Grafenwöhr et réalisée par le sculpteur Frédéric STOLL, soldat du 347e R.I. Le sculpteur, lui-même ancien prisonnier, avait réalisé ce monument pour le cimetière du camp de Granfenweohr. En 1927, l’oeuvre est démontée, transportée en France et installée dans la nécropole de Sarrebourg où elle est inauguré le 29 juin 1930.

(source: Delcampe)
Les photographies qui suivent portent la mention "source allemande", cela signifie qu'elles sont issues d'un ouvrage allemand et qu'elles ne sont donc pas très objectives, et sont donc à remettre dans le contexte de l’époque.

(source allemande)

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(source allemande)

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- Prisonniers 1914-1918 (Jean-Paul BRIASTRE, 2013)
- Die Kriegsgefangenen in Deutschland (Hermann MONTANUS, 1915)
- Les prisonniers de guerre dans l'histoire : Contacts entre peuples et cultures
- Page de Wikipédia consacrée au camp de Grafenwöhr
- Delcampe (pour certaines illustration)