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Le camp de prisonniers de Gardelegen
Mise en garde: Certaines photographies portent la mention "source allemande", cela signifie qu'elles sont issues d'ouvrages allemands et qu'elles ne sont donc pas très objectives. De la même façon, certaines de mes sources ont été écrites pendant le conflit, ou dans les années qui ont suivi, et sont donc à remettre dans le contexte de l’époque.

(source pour le fond de carte: BNF - Gallica)
Selon le rapport de la Croix-Rouge, 6602 prisonniers d'origine française, russe, anglaise et belge et quelques civils issus des territoires occupés du nord de la France sont présents dans le camp de Gardelegen à la date 7 janvier 1915. A l'époque, le camp est dirigé par le Colonel GRÜNER, que la Croix-Rouge décrit comme un homme de coeur et de sentiment, qui ne considère pas le prisonnier comme un ennemi, mais un homme digne de pitié.

(source : Rapport de la Croix-Rouge du 7 janvier 1915)
Les prisonniers avaient installé à Gardelegen un petit théâtre où les Français, les Anglais et les Belges donnaient de représentations. Il était également possible d'y donner des représentations cinématographiques.

(source : Delcampe)

(Source : Guy O.)
Les monuments à la mémoire des prisonniers morts en captivité
Deux monuments ont été construits au camp de prisonniers de Gardelegen. Ils sont été construite grace à des souscriptions auprés de bienfaiteurs.
Selon le Figaro daté du 25 octobre 1915, le premier monument est l'oeuvre du sculpteur Poirier et est destiné au cimetière du lazaret où 300 des "nôtres" reposent déjà en 1915. Il est constitué d'un simple banc de pierre en hémicycle, sur lequel est assis un prisonnier, qui regarde les tombes de ses camarades.

(Source : Guy O.)

(Source : Guy O.)
Le même journal précise que le second monument est l'oeuvre du statuaire Souchez et est destiné au cimetière de la ville. Il est constitué d'un large socle où sont gravées les lignes suivantes:
Ayant fait leur devoir, à leur tout ils sont morts,
Seuls, loin de leur douce patrie.
Mais sous la pierre, ici, ne gisent que leurs corps.
Leur âme, là-bas, veille et prie.
Une haute table de marbre destinée à recevoir les noms surmonte ce socle, auquel un soldat, les mains jointes, est appuyé.

(Source : Guy O.)

avec la liste des noms
(Source : Guy O.)

(source : Delcampe)
La vie quotidienne au camp

(Source : Guy O.)

(Source : Guy O.)

(source : Delcampe)
A la fin de la guerre, le camp de Gardelegen a été évacué via la Hollande.
Nicolas Joseph JACQUET
Les photos qui suivent m’ont été communiquées par Mathieu P., un descendant de Nicolas Joseph JACQUET, un soldat belge né le 17 aout 1886 qui était milicien au 3e corps de transport en 1906 qui fut fait prisonnier et envoyé au camp de Gardelegen (Allemagne) pendant la Première Guerre Mondiale.

(Source : Mathieu P.)

et un groupe de soldats à Gardelegen
(Source : Mathieu P.)

et un groupe de soldats à Gardelegen
(Source : Mathieu P.)
- Le Journal "Le Figaro" du 25 octobre 1915 (Gallica / BNF)
- Russia in World War I (vidéo en anglais)
- Les prisonniers de guerre dans l'histoire : Contacts entre peuples et cultures
- Prisonniers 1914-1918 (Jean-Paul BRIASTRE, 2013)