La catégorie Histoires locales

Le Saint Cordon de Valenciennes

An 1008 après Jésus-Christ. Toute la ville de Valenciennes est touchée par une effroyable épidémie de peste. Toute ? Oui, et elle a aucune pitié. Au monastère de Fontenelle, à côté de Maing, vit un pieux ermite qui répond au nom de Bertholin. Epris de compassion pour les Valenciennois et leur fléau, il prie la Vierge Marie, la suppliant de leur venir en aide. Elle répond à son appel, et lui demande de rassembler les habitants sur les remparts de la ville dans la nuit du 7 au 8 septembre 1008. La dite nuit, Marie apparaît, escortée par des anges. Elle confie aux Valenciennois un fuseau de lin avec lequel ils tressent un cordon écarlate qu’ils déposent autour de la ville. Le « miracle du Saint-Cordon » est accompli : la ville est sauvée de la peste qui la ravageait. En guise de remerciement, les échevins de la ville font une promesse : chaque année, le « Tour Saint Cordon » sera refait. La relique est perdue pendant la Révolution, mais à partir de 1804, c’est une statue de plus de 100 kilos, portée par 6 personnes, qui traverse les rues de notre cité, dans une procession de 17 km. Dès lors, chaque année, la Vierge Marie quitte la Basilique Notre Dame (construite en 1864) qui l’abrite pour faire ce pèlerinage à travers les rues de Valenciennes.

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Les Roses de Mortagne

Connaissez-vous Charles d’Eon de Beaumont, dit aussi “le Chevalier d’Eon” ? Outre ses activités d’espion, de diplomate et d’écrivain, il est surtout célèbre pour avoir été fait spéculer sur son genre après 49 ans de vie en tant qu’homme, et 32 ans en tant que femme. Sa vie a inspiré La Rose de Versailles, un manga publié en 1972 que les fans d’animés japonais connaissent peut-être sous le nom de Lady Oscar. Cette histoire m’a donné envie de vous parler des sœurs Fernig, deux jeunes femmes qui ont donné leur nom à une rue située à Valenciennes (Nord). Marie-Françoise-Théophile-Robertine, dite Théophile, et Marie-Félicité-Louise, dite Félicité, sont deux sœurs nées à Château-l’Abbaye respectivement le 17 juillet 1775 et le 17 mai 1770. Elles sont les filles de Louis Joseph de Fernig, commandant de la Garde Nationale en 1789, et de Marie Adrienne Bassez, fille d’un cultivateur d’Estreux (Nord). Des engagées volontaires dans l’armée En 1792, les deux sœurs rejoignent les rangs de la Garde Républicaine de Mortagne-du-Nord, où leur père est commandant des guides. Elle participent à la défense de la toute jeune République française face aux armées de la Première Coalition, et combattent à Valmy (20 septembre 1792), Jemmapes (6 novembre 1792), Anderlecht (13 novembre 1792) ou encore Neerwinden (18 mars 1793). Membres de l’état-major du Général Dumoustier, elles le suivent lors de son exil (il est opposé à la République) et reprennent ce que la littérature du XIXe siècle appelle « le costume de leur sexe ». De l’exil à l’hommage […]

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Un jour au musée

Salut à toi ! Si tu es un visiteur du futur qui lit vient lire mon modeste blog, sache que nous sommes en 2021 après JC, un type que des romains ont mis sur une croix qui n’était peut-être pas vraiment une croix. Un jour de te raconterai peut-être, mais là on va s’éloigner du sujet, et il faut franchement que j’arrête de partir dans tous les sens quand j’écris un article. J’ai toujours été comme ça, j’ai toujours vécu avec cette sensation étrange de ne pas pouvoir mettre de l’ordre dans mes idées. Tu connais la série “Il était une fois la vie” ? Bah tu vois, je pense que mon Maestro est tête en l’air. Un brin d’ADN qui passe et hop ! Il perd quelques minutes de concentration et quitte du regard le grand ordinateur de la vie. Bref, comme je le disais toujours à l’heure, nous sommes en 2021 et toute la Gaule est occupée. Pour te résumer un peu la situation, nous faisons face à un virus qui n’est pas sans rappeler la grippe espagnole qui a touché le monde après la Première Guerre Mondiale (Oui… il faudrait expliquer pourquoi elle est espagnole, mais si je réponds à toutes tes questions, je vais vraiment perdre mes lecteurs, alors laisse-moi continuer tu veux ?). Peut-être que les pros de la santé vont m’en vouloir de faire un parallèle entre les deux situations, mais comme je le dis depuis tout à l’heure, j’ai besoin d’être bref pour […]

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